Festival de l’étrange : « Un diable, des fous et Maupassant »

 « Un diable, des fous et … Maupassant ». Face à une photo du grand Maupassant projetée en arrière-plan, le diable lui-même entra en scène. « Ce bon Guy de Maupassant m’a souvent envoyé mes meilleurs clients… » confia-t-il au public avant de s’éclipser pour laisser la place à quatre tableaux inspirés de quelques-unes des plus célèbres nouvelles fantastiques du maître réécrites pour la scène par Laurence Hegab-Cavelier. Un diaporama réalisé par les élèves de 3ème 5 sous l'égide de Laure Bacque-Cazenave défilait en arrière-plan, ajoutant au réalisme du spectacle.

Après « l’apparition » et « la lettre d’un fou », jouées en alternance par les personnages et un narrateur diabolique, le public put reconnaître l’effrayant récit « La main », dans lequel un aristocrate anglais meurt, peut-être étranglé par une main d’écorché qu’il conservait pourtant attachée au bout d’une chaîne. Enfin, la mise en scène du fameux « Horla » acheva de tétaniser les élèves qui y retrouvèrent sans doute quelques-unes de leurs angoisses éprouvées en d’autres circonstances face à ce texte étrange et désespéré. Le tableau final, sous la forme d’une danse macabre au cours de laquelle l’auteur lui-même disparut, fit passer quelques frissons dans la salle. Le rideau est retombé après cet étrange après-midi, mais certains acteurs auraient, selon la rumeur, disparu eux aussi…

Festival de l’Etrange : Les brigades du rire

C'est avec l'atelier théâtre des 6e et 5e que cette deuxième semaine de soirées théâtrales a débuté lundi 16 mai à 19 heures en salle polyvalente. Sous la houlette de Laurence Hegab-Cavelier et de Jean-Philippe Mailho  ," Les brigades du rire" nous attendaient de pied ferme pour nous présenter trois sketches de Jacques Prévert et Jean-Michel Ribes  : humour noir et grinçant qui décale la réalité et plonge le quotidien dans l'étrange et l'incongru. Un fils a coupé la tête de son père quasiment par inadvertance ? Qu'à cela ne tienne : la mère lui reproche quand même d'être en retard pour dîner, décapité ou pas ! Puis la rumeur citadine bat le pavé et, en randonnée de personnage en personnage, enfle tellement  qu'elle aboutit à un meurtre  alors qu'elle est née de la simple demande de connaître  l'heure !  Grâce au texte de Ribes, les jeunes comédiens ont dénoncé les dangers de la rumeur et dévoilé un goût particulier du genre humain : se raconter des histoires, dans tous les sens de l'expression et quoi qu'il en coûte. Amplifications, exagérations, ajouts et détournements peuvent conduire au pire. Enfin et pour jouer avec la langue française, la jeune troupe a pris les choses au pied de la lettre : si un fils fait "une tête de plus" que son père, c'est bien parce qu'il a un frère siamois !
 

Festival de l’Etrange : « Le brésilien sans peine »

Les Ce2 de Maadi vous présentent le spectacle       "Le brésilien sans peine"  d'après le roman "Le hollandais sans peine" écrit par Marie-Aude Murail, et mis en scène par Marie-Eve Vaslin.

Au cours de vacances mexicaines que les parents souhaitent hautement éducatives et surtout linguistiques, une fratrie ne tarde pas à communiquer avec de jeunes autochtones de son âge mais s'aperçoit rapidement que la barrière des langues n'est pas une chimère. Pour contenter des parents très portés sur l'apprentissage des langues, les enfants en inventent une, le brésilien, et donnent satisfaction à un père et une mère persuadés que leur progéniture a mis à profit sa rencontre avec d'autres enfants qui s'avèrent finalement … italiens ! De l'art de tourner en dérision l'éducation parentale, de communiquer entre enfants du monde, d'exalter l'imagination et la liberté enfantines !

   
   
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Festival de l’Etrange : Méli Mélo des Ce2 de Zamalek

Spectacle bilingue (français/arabe) offert par les élèves de Ce2 de Zamalek et guidé par leurs enseignantes d'arabe et leur maître.

Des scènes de la vie quotidienne, au restaurant en famille, chez la coiffeuse, au café, au souk ou au milieu de jeux d'enfants. Un bel hommage à la langue arabe, à sa poésie et à sa musicalité.

Festival de l’Etrange : Poésies mises en scène

3 classes de CM2 Maadi encadrées par leurs enseignants ont mis en scène la poésie française sous forme de 4 tableaux illustrés par leurs propres dessins.

De Queneau à Maurice Carême en passant par d'autres poètes moins connus, les élèves ont joué sur les mots, rendus hommage à la nature, déjoué le "temps perdu" puis exploré la poésie "fantastique".

La danse des 5 voiles en Ce1

Découvrez les élèves de Françoise Noblot dans la danse des 5 voiles ! Un joli moment de poésie…et d'expression corporelle grâce au travail de Mireille.

La classe était divisée en cinq groupes. Le groupe un a adoré la danse du voile parce que c'était amusant et parce qu'ils ont inventé des mouvements. Le groupe deux a aimé la danse du voile parce qu'il fallait bouger au rythme de la musique. Eloi a aimé la danse du voile parce que c'était très vif. Le groupe trois a aimé la danse du voile parce qu'il aime la danse et qu'il a trouvé les mouvements amusants. Le groupe quatre a aimé la danse du voile parce que le corps bouge en dansant. Le groupe cinq a aimé la danse du voile parce que les voiles multicolores se soulevaient au rythme de la musique et c'était gai !

Festival de l’Etrange : Au pays d’Alice

  Deux extraits de ces très singulières aventures d'Alice au pays des merveillles mise en scène par Laurence Cavelier,  dans un décor somptueux, oeuvre de l'atelier d'arts plastiques animé par M. Colnet. Autour d'un improbable service à thé, la petite fille a tenté de suivre la conversation de ses trois comparses sous un parasol de bonbons en papillottes. Les enfants ont su renouer avec le personnage de la petite anglaise qui hésite entre grandir et rester une enfant, mais n'a pas peur de dire ce qu'elle pense à la Reine rouge si crainte de ses loufoques sujets. La partie de croquet a été savoureuse aussi pour les spectateurs qui ont pu admirer le jeu des petits acteurs, la qualité esthétique des décors et surtout le travail d'adaptation du texte que les enfants  ont accompli avec leur metteur en scène. Ce faisant, ils ont à leur tour et à leur façon rendu hommage à ce personnage de la littérature enfantine universelle, hommage appuyé puisque sur écran était projeté le portrait de la petite Alice Riddell, amie et modèle de Lewis Carroll.
 

Festival de l’Etrange : Le puits de la revenante

      O Kiko, revenante, ressort chaque nuit du puits où elle s’est jetée, folle de douleur, après que son fiancé a été spolié de ses biens et pendu à un arbre par les villageois envieux. Ceux-ci décident alors de condamner le puits pour retrouver leur sommeil perdu et mettre un terme à la malédiction, mais un voyageur de passage, qui s’avère être un grand maître zen, les en dissuade. « La haine jamais ne cesse par la haine, nous enseigne Bouddha », leur rappelle-t-il.

     Deux Magnifiques représentations grâce aux ateliers Danse et Théâtre  animés par Lilia Saula, Laurence Hegab-Cavalier et Radija Ibanay.

        Découvrez des extraits de la 2ème distribution du 17 mai 2011.