Hélas, voici venue la fin de l’Accompagnement Personnalisé Radio des secondes pour l’année 2014/2015. Pour finir en beauté, les élèves vous ont concocté une superbe émission. On vous laisse découvrir. Bonne écoute !
(Un grand merci à Julie pour son aide dans le montage !)
La Comédie Française, ses grands auteurs et interprètes. Ses oeuvres classiques, Molière, le médecin malgré lui… Nous y étions dans cette grande maison avec ses comédiens, metteurs en scène, costumières, maquilleurs, décorateurs. Ils sont venus nous émerveiller ici au Caire, au lycée Français.
Cette comédie Française avec ces personnages Sganarelle, Martine, Monsieur Robert, Valère, Lucas, Géronte, Jacqueline, Lucinde, Léandre, Thibault, Perrin, Jean-Baptiste Poquelin vous a vu et entendu. Lui aussi a été bluffé comme nous tous pour cette troupe, non pas venue de Paris mais du Caire. Cette troupe composée par les élèves du LFC, des enseignants, des personnels vous avez été à la hauteur du Théâtre Français. Bravo à tous pour cette performance collective. Continuez de nous émerveiller encore, souvent, nous en avons bien besoin dans ce monde qui n'est pas vraiment un long fleuve tranquille… Encore bravo.
Jean-Claude AUNOS, Président d'Honneur de l'AFPEC.
"Mahatat existe dans le but de promouvoir le changement dans l’espace public en relation avec le monde que nous envisageons. Nous souhaitons développer la créativité, la mobilité, ainsi qu’un mode de communication authentique et profond entre les artistes et le public. Nous sommes sur le terrain pour mettre l’art en mouvement et être dans le mouvement. Nous travaillons avec la différence et respectons la diversité culturelle en présence. Nous connectons entre eux les individus et les communautés en Egypte, dans le monde arabe et sur le continent africain via l’expression artistique. Nous nous déplaçons constamment d’un espace public à un autre, inspirés par ceux que nous rencontrons et donnant de l’inspiration en retour." Voilà la mission de Mahatat.
Rencontre avec Marie Girod, professeur de français et responsable des relations publiques et marketing du Collectif Mahatat.
Laïla, Marie Girod, Rina / photo Rania de l'atelier radio
Un manoir hanté par des morts trucidés, condamnés à errer aussi longtemps que leurs meurtres ne seront pas élucidés. Bien vivants, leurs assassins profitent de l’absence des disparus. Mais voilà que le monde des morts commence à se manifester de plus en plus intensément… en quête de leur Visa pour l’éternité.
Dans la grande tradition de l’humour noir anglais (Noblesse oblige, Le Noir te va si bien), cette pièce de Sylvie et Paul Lemay nous plonge dans l’atmosphère étrange d’une famille de grands bourgeois qui s’entretuent joyeusement. Mathilda, la mère de famille, a donné le ton en assassinant son époux et en l’enterrant sous le fumier du jardin. Mais ce qu’ignorent les meurtriers, c’est que leurs victimes errent parmi eux, fantômes avides d’une vengeance qui, seule, leur assurera ce fameux laissez-passer pour le repos éternel. Les spectateurs voient bien déambuler les morts autour des vivants, mais ces derniers ne sont aucunement conscients de la présence de leurs victimes qui commentent chacun de leurs faits et gestes avec hargne, d’où les multiples situations comiques. Nous-mêmes, spectateurs, ne pouvons nous empêcher de nous sentir complices de ces fantômes en quête de justice.
Les élèves de troisième, seconde et première de l’atelier théâtre du LFC s’en sont donnés à cœur joie ce vendredi 20 mai en jouant l’acte I de Visa pour l’éternité devant un public hilare. Les deux représentations ont fait salle comble. Le rideau s’est fermé sous un tonnerre d’applaudissements qui couvraient presque le fameux « I will survive » de circonstance.
Un manoir hanté par des morts trucidés, condamnés à errer aussi longtemps que leurs meurtres ne seront pas élucidés. Bien vivants, leurs assassins profitent de l’absence des disparus. Mais voilà que le monde des morts commence à se manifester de plus en plus intensément… en quête de leur Visa pour l’éternité.
Dans la grande tradition de l’humour noir anglais (Noblesse oblige, Le Noir te va si bien), cette pièce de Sylvie et Paul Lemay nous plonge dans l’atmosphère étrange d’une famille de grands bourgeois qui s’entretuent joyeusement. Mathilda, la mère de famille, a donné le ton en assassinant son époux et en l’enterrant sous le fumier du jardin. Mais ce qu’ignorent les meurtriers, c’est que leurs victimes errent parmi eux, fantômes avides d’une vengeance qui, seule, leur assurera ce fameux laissez-passer pour le repos éternel. Les spectateurs voient bien déambuler les morts autour des vivants, mais ces derniers ne sont aucunement conscients de la présence de leurs victimes qui commentent chacun de leurs faits et gestes avec hargne, d’où les multiples situations comiques. Nous-mêmes, spectateurs, ne pouvons nous empêcher de nous sentir complices de ces fantômes en quête de justice.
Les élèves de troisième, seconde et première de l’atelier théâtre du LFC s’en sont donnés à cœur joie ce samedi 21 mai en jouant l’acte I de Visa pour l’éternité devant un public hilare.
Dans une très subtile mise en scène, la troupe de Nathalie Gaoua, de l'atelier théâtre CM1/CM2, a joué la pièce" Charlie et la chocolaterie".
Les jeunes comédiens ont évolué dans les superbes décors d'Arturo Miro et devant la "machine à chocolat" dessinée par les petits artistes de la grande section de maternelle d'Emmanuelle Liard. Ces décors servent à merveille le sujet de "Charlie et la chocolaterie", roman de l'anglais Roald Dahl bien connu des jeunes lecteurs. Les enfants ont révélé la "meilleure recette pour faire du théâtre" dans une parfaite adéquation avec le sujet du roman ici adapté pour la scène. Charlie, jeune garçon très pauvre, gagne comme d'autres enfants beaucoup moins "sages" que lui, le ticket d'or qui lui permet d'entrer avec son grand-père dans la merveilleuse chocolaterie de Willie Wonka, d'en découvrir l'incroyable univers, les innombrables douceurs et surtout d'y révéler sa nature profonde.
Mise en scène Florence Vénérandi. Décors Sylvia Patrizi
« Les petits devant, les grands derrière, une fois dans la salle les moches au fond ! ». Le ton est donné : le spectacle commence avant l'ouverture des rideaux.
M Loyal, costume multicolore et chapeau déstructuré, et son assistante, coquelicot sur-vitaminé, accueillent un public déjà déstabilisé. La porte de l'étrange est franchie.
« Un diable, des fous et … Maupassant ». Face à une photo du grand Maupassant projetée en arrière-plan, le diable lui-même entra en scène. « Ce bon Guy de Maupassant m’a souvent envoyé mes meilleurs clients… » confia-t-il au public avant de s’éclipser pour laisser la place à quatre tableaux inspirés de quelques-unes des plus célèbres nouvelles fantastiques du maître réécrites pour la scène par Laurence Hegab-Cavelier. Un diaporama réalisé par les élèves de 3ème 5 sous l'égide de Laure Bacque-Cazenave défilait en arrière-plan, ajoutant au réalisme du spectacle.
Après « l’apparition » et « la lettre d’un fou », jouées en alternance par les personnages et un narrateur diabolique, le public put reconnaître l’effrayant récit « La main », dans lequel un aristocrate anglais meurt, peut-être étranglé par une main d’écorché qu’il conservait pourtant attachée au bout d’une chaîne. Enfin, la mise en scène du fameux « Horla » acheva de tétaniser les élèves qui y retrouvèrent sans doute quelques-unes de leurs angoisses éprouvées en d’autres circonstances face à ce texte étrange et désespéré. Le tableau final, sous la forme d’une danse macabre au cours de laquelle l’auteur lui-même disparut, fit passer quelques frissons dans la salle. Le rideau est retombé après cet étrange après-midi, mais certains acteurs auraient, selon la rumeur, disparu eux aussi…